Metz Japan Festival : les Arènes, sanctuaire des « Otaku » le temps d’un week-end
Par : Célia Simon — Publié le 18 octobre 2025 à 19h28, mis à jour à 20h45
Temps de lecture : environ 2 minutes

Une prestation qui a conquis le public du Japan Festival de Metz.
Photo : Frédéric Lecocq
Avant que la Hallyu Wave ne touche la France, la vague japonaise avait déjà conquis les esprits.
Manga, cosplay, anime, gastronomie… le soft power nippon continue de séduire toutes les générations.
Le Japan Otaku Festival, de passage aux Arènes de Metz ce week-end, s’impose comme un rendez-vous incontournable parmi les nombreuses conventions inspirées de la Japan Expo.
Une passion revendiquée et assumée
Le mot « Otaku » désigne au Japon les passionnés de culture nippone – mangas, animes ou jeux vidéo –
qui s’y consacrent parfois pleinement, au point d’en faire un véritable mode de vie.
Longtemps perçu négativement, ce terme est aujourd’hui revendiqué avec fierté, notamment à travers des événements comme le Japan Otaku Festival,
créé en 2022 et arrivé à Metz depuis la Belgique.
Pour Abdellah Lallout, du service communication du festival, c’est la richesse des invités et l’authenticité de la culture japonaise qui distinguent l’événement :
« On pourrait penser qu’elles se ressemblent toutes, mais chaque convention a son point fort. Le nôtre, c’est la culture japonaise et nos invités. »
Sumika Tsujimoto, entre jazz et culture japonaise
Parmi les invités, la saxophoniste Sumika Tsujimoto, installée à Strasbourg depuis 2016,
a séduit le public en revisitant les musiques les plus emblématiques d’animes et du Studio Ghibli.
« Depuis mars, je participe à plusieurs conventions et j’adore ça. Voir des gens chanter en japonais les chansons qui ont bercé leur enfance, c’est très émouvant », confie-t-elle.
Avec son mélange de culture, musique et émotion, le Japan Festival de Metz a une fois de plus prouvé que la passion des Otaku n’a rien perdu de sa force.
Une belle démonstration de la vitalité de la culture japonaise en France.
📰 Source : Article original publié sur Le Républicain Lorrain.
📎 Républicain-Lorrain.fr
